Tristan Piébers

Auteur
Espoirs noirs sur page blanche

L'auteur

Portrait de Tristan Piébers

Tristan Piébers écrit pour ne pas sombrer.

Ni vocation, ni métier, ni passe-temps, mais une nécessité. Une manière d'échapper au vacarme intérieur, de donner forme à des douleurs qui, autrement, le dévoreraient.

Ses textes naviguent entre poésie, confession et cri - avec une attention particulière à ces instants où la tendresse et la violence se confondent. Ils parlent d'amour, de couple, de solitude, de maladie, de perte, mais aussi de ces rares moments d'éclat où la lumière traverse la nuit.

En signant sous pseudonyme, il rappelle que l'essentiel n'est pas celui qui écrit, mais la voix offerte aux douleurs.

Publications

Poésies souterraines
Décembre 2025 - Éditions Les Bonnes Feuilles
« Poésies souterraines » est né d'une nécessité plus que d'un geste littéraire.
Les mots ne cherchent pas à plaire : ils cherchent à tenir debout. Ils surgissent là où la douleur déborde et où écrire devient une manière de rester vivant.
Fragments arrachés à la chute, ces textes disent la maladie qui dérègle, l'amour qui vacille, les failles qui reviennent - et ces éclats de lumière capables de traverser la nuit.
Les corps qui mentent
2026 - À venir
« Les corps qui mentent » explore ce moment où le réel se fissure et où les corps trahissent, sans bruit. Non pas l'événement, mais l'après - celui qui s'infiltre partout, qui contamine les gestes et déplace les regards.

Dans ces récits où le sensible frôle l'insoutenable, les voix luttent contre leurs ombres : faute, mémoire, fuite. Fragments de perte et de survie, ces nouvelles disent comment habiter un corps qu'on ne reconnaît plus.

Extraits

La terreur
sourde

- Poésies souterraines

L'hésitation de l'instant m'entoure d'une terreur persistante.

Un peu comme une vieille amie.

Qui te regarde t'enfoncer.

Et qui te hait.

La route sera longue

- Les corps qui mentent

Entre le bureau et la voiture, il ne s'était rien passé. Juste ce vide clinique qui s'installe quand le monde s'effondre trop vite. Elle apprenait à respirer au milieu des ruines pendant que les autres souriaient.

Ivresse de l'instant

- Poésies souterraines

Je balance des phrases comme on balance des bouteilles vides contre un mur.

Avec l'espoir idiot que ça fasse un peu de bruit.

Noyade quotidienne

- Les corps qui mentent

Les minutes glissent en lente agonie, les jours s'effrangent aux bords des nuits. Rien ne reprend forme. Même lui demeure immobile, suspendu, comme si le temps lui-même craignait de s'approcher de ma douleur.

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