Auteur
Espoirs noirs sur page blanche
Tristan Piébers écrit pour ne pas sombrer.
Ni vocation, ni métier, ni passe-temps, mais une nécessité. Une manière d'échapper au vacarme intérieur, de donner forme à des douleurs qui, autrement, le dévoreraient.
Ses textes naviguent entre poésie, confession et cri - avec une attention particulière à ces instants où la tendresse et la violence se confondent. Ils parlent d'amour, de couple, de solitude, de maladie, de perte, mais aussi de ces rares moments d'éclat où la lumière traverse la nuit.
En signant sous pseudonyme, il rappelle que l'essentiel n'est pas celui qui écrit, mais la voix offerte aux douleurs.
- Poésies souterraines
L'hésitation de l'instant m'entoure d'une terreur persistante.
Un peu comme une vieille amie.
Qui te regarde t'enfoncer.
Et qui te hait.
- Les corps qui mentent
Entre le bureau et la voiture, il ne s'était rien passé. Juste ce vide clinique qui s'installe quand le monde s'effondre trop vite. Elle apprenait à respirer au milieu des ruines pendant que les autres souriaient.
- Poésies souterraines
Je balance des phrases comme on balance des bouteilles vides contre un mur.
Avec l'espoir idiot que ça fasse un peu de bruit.
- Les corps qui mentent
Les minutes glissent en lente agonie, les jours s'effrangent aux bords des nuits. Rien ne reprend forme. Même lui demeure immobile, suspendu, comme si le temps lui-même craignait de s'approcher de ma douleur.
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